Suite à la publication des statistiques de la police cantonale valaisanne de 2018 ce 25 mars, l’association Patouch, qui a pour mission de lutter contre les violences sur mineurs via la prévention, monte au créneau. Un des chiffres en particulier a attiré son attention : 213. Il s’agit du nombre de cas de violence sur mineurs et adolescents dans le canton l’année dernière.
Pour le président de l’association Patouch, Bernard Jacquet, il ne s’agit que de la pointe de l’iceberg. Car en s’appuyant sur l’étude Optimus, menée en 2018 sur les violences sur mineurs, seulement 10% de ces cas de violences sont signalés aux autorités. Ce qui ferait grimper le chiffre réel à 2130 environ !
Sujet tabou
Pourquoi si peu de cas sont-ils dénoncés ? « C’est un sujet tabou, tant pour les victimes que les familles. C’est difficile d’en parler. Il faudrait davantage de prévention, l’intégrer au cursus scolaire » déclare Bernard Jacquet. Un avis partagé par Philippe Jaffé, psychologue genevois et membre du comité des droits de l’enfant des Nations Unies. « On sait qu’il n’y a qu’une infime partie des cas qui sont déclarés. Il s’agit en grande partie des cas graves, les cas légers restants plus souvent au sein des familles. Il faut investir dans la prévention, former des professionnels. Il faut une volonté des autorités politiques pour que les enfants puissent se sentir en sécurité et être en confiance pour en parler ».
La police valaisanne et le conseiller d’état chargé de la sécurité, Frédéric Favre, ont décidé de faire de ce thème une priorité, bien que les modalités de leur action n’ont pas encore été révélés.
Pour le président de l’association Patouch, Bernard Jacquet, il ne s’agit que de la pointe de l’iceberg. Car en s’appuyant sur l’étude Optimus, menée en 2018 sur les violences sur mineurs, seulement 10% de ces cas de violences sont signalés aux autorités. Ce qui ferait grimper le chiffre réel à 2130 environ !
Sujet tabou
Pourquoi si peu de cas sont-ils dénoncés ? « C’est un sujet tabou, tant pour les victimes que les familles. C’est difficile d’en parler. Il faudrait davantage de prévention, l’intégrer au cursus scolaire » déclare Bernard Jacquet. Un avis partagé par Philippe Jaffé, psychologue genevois et membre du comité des droits de l’enfant des Nations Unies. « On sait qu’il n’y a qu’une infime partie des cas qui sont déclarés. Il s’agit en grande partie des cas graves, les cas légers restants plus souvent au sein des familles. Il faut investir dans la prévention, former des professionnels. Il faut une volonté des autorités politiques pour que les enfants puissent se sentir en sécurité et être en confiance pour en parler ».
La police valaisanne et le conseiller d’état chargé de la sécurité, Frédéric Favre, ont décidé de faire de ce thème une priorité, bien que les modalités de leur action n’ont pas encore été révélés.
